Salut
Un petit compte rendu d’Embrun avec beaucoup de retard
Les nuits au camping précédent la course n’ont pas été très bonnes (des italiens dans un camping, c’est lourd !).Donc la prochaine fois j’essayerai de trouver une loc. Mardi 15 la course avenir avec Baptiste, Pierre et Gaspard qui ce sont fait et nous ont fait plaisir. Merci à la famille Moreau pour leur enthousiasme, on a senti de l’émotion pour leur dernier tri. Vers 17h00 dépôt des vélos et briefing dans la fournaise, limite à ce sentir mal. Mercredi 15 levé 4h00, gâteau sport et une tasse de thé puis direction le départ à pied à environ 1 km avec mon pote Erwan (166 eme). Fifi, Dom et Valérie me semblent super détendus dans le parc alors que pour ma part je suis moins à l’aise que d’habitude et j’appréhende la grosse chaleur (évidemment, avec des entrainements entre 15 et 20°C tout le mois de juillet). Départ nat dans le paquet et j’ai l’impression d’être sur un CD au passage des premières bouées (le soleil qui se lève pendant la nat c’est super). Au début du vélo j’entends le speaker qui conseille une allure facteur sur les 40 premiers km, ce que j’applique à la lettre, du coup je me fais passer par une centaine de concurrents avant le sommet de l’Isoar (et oui, je savais que je n’étais pas un grimpeur mais pas à ce point). Je me venge sur la descente qui a été un vrai moment de bonheur jusqu'à Briançon, mais d’un seul coup le thermostat passe à 12 avec vent de face pour le retour sur Embrun. Quand j’arrive au parc, Zamora en termine et salut la foule ! .Bon, je pars sur le marathon bien entamé, le premier semi sera un vrai calvaire avec la chaleur et sur un parcoure difficile, je m’asperge autant que je peux et je m’hydrate et mange régulièrement. Au début du 2 eme semi le soleil passe derrière la montagne et la température chute, du coup je retrouve un peu de jambe et je termine mieux le marathon que je ne l’ai commencé. Un grand merci à coach Cosni qui nous a accompagné et encouragé sur plusieurs Km pendant la course à pied, il a fait au moins un semi le mercredi soir. Le passage de la ligne avec mes trois enfants restera le meilleur moment de la course.
En conclusion, c’est quand même une course extrême qui demande une grosse prépa et en montagne si possible ce qui pour nous n’est pas simple. A Embrun, on est très loin de l’organisation et de l’image Ironman et c’est plutôt bien.
A+
Fayou