oui oui elles sont pas mal vos réponses !
Voyons comment C. Vaast illustre la chose :
à 75% de PMA soit la limite i3/i4 alias tempo/seuil, allure où ça commence à bien chauffer les cannes (92% de FC max tout de même) voyez ci-dessous la répartition moyenne de l'utilisation des substrats (désolé) énergétiques.
On voit qu'à une telle intensité la filière lipidique n'a pas le temps nécessaire pour répondre à une telle demande d'énergie et c'est le glycogène (stocké dans le foie et les muscles) qui va fournir l'essentiel de l'énergie pendant la 1ère demi-heure et même à 1h d'effort sa part représente encore 50%. C'est bien le glucose et la montée en puissance de la chaudière lipidique qui va prendre le relais les heures suivantes jusqu'à épuisement du glycogène et l'arrivée de l'hypo en absence de ravitaillement !
Dans l'optique de préserver au maximum ses réserves de glycogène pour les coups durs (montées de cols, côtes, vent, ...), il faut donc partir très prudemment sur un LD pour laisser le temps de mise en route des mécanismes d'utilisation des lipides.
C. Vaast ajoute la remarque suivante :
Lorsque l'effort s'effectue sur de longues distances, les réserves de glycogène finissent par s'épuiser ; l'organisme fait alors appel aux ressources alimentaires. C'est l'apport de glucides tout au long d'un effort en endurance aérobie qui permet d'assurer la production d'énergie. Ce mécanisme jusitifie que c'est bien l'alimentation pendant l'effort et non l'accumulation des kilomètres d'entraînement qui permet de soutenir une épreuve de longue durée comme l'est par exemple Bordeaux-Paris (ndlr: 600km).